La gestion intégrée des eaux pluviales
Concrètement, les porteurs de projets doivent anticiper les volumes d’eaux pluviales à gérer sur le site, et prévoir les aménagements nécessaires à sa gestion. Pour faire simple, chaque goutte tombée sur une parcelle doit y rester : l’objectif étant d’éviter le recours systématique aux réseaux d’eaux pluviales.
La Maison de santé à Tillières, intègre la gestion des eaux pluviales au travers d'une noue et de stationnements perméables.
De nombreuses vertus motivent ce mouvement enclenché depuis plusieurs années par les élus locaux et communautaires :
- Recharge des nappes phréatiques
- Réduction de la pollution concentrée
- Réduction des risques d’inondations
- Apport de fraicheur par des systèmes végétalisés
- Renforcement de la biodiversité
- Réduction des couts d’aménagement
- Amélioration du cadre de vie.
Comment le mettre en œuvre ?
Pour mettre en œuvre la Gestion Intégrée des Eaux Pluviales (GIEP), les matériaux perméables doivent être privilégiés. Surtout, la GIEP doit être systématiquement étudiée, et sauf contrainte inhérente au site, être mise en œuvre. À cette fin, il existe une grande variété d’outils allant de la noue au massif drainant, en passant par l’échelle d’eau. Sur notre territoire, où les sols sont souvent argileux, les techniques d’infiltration en surface sont à favoriser, au détriment de techniques de concentration d’eaux tels que les puits d’infiltration.
Afin de favoriser l’infiltration des eaux pluviales, de nombreux dispositifs existent. Le dépliant suivant peut vous aiguiller dans vos choix : accéder au dépliant “Gestion intégrée des eaux pluviales”
Limiter l'imperméabilisation des sols
Chacun à son échelle peut participer au rétablissement du cycle naturel de l’eau. Que ce soit par la récupération des eaux de pluie, la désimperméabilisation de son terrain ou le choix de revêtements favorables à l’infiltration, les particuliers ont un rôle à jouer. Tous les projets, en fonction du zonage inscrit au PLU de Sèvremoine, doivent respecter un “coefficient maximal d’imperméabilisation”. Pour faire simple, le projet ne peut pas prévoir de rendre le terrain imperméable au-dessus d’un certain taux : par exemple en zone Ub, soit en zone pavillonnaire des communes, il est interdit d’imperméabiliser plus de 45% de sa propriété. Dans ses nouveaux aménagements, Sèvremoine tente de concilier les nécessités de chaque site avec la volonté d’infiltration de l’eau de pluie. Les lotissements intègrent désormais cette obligation. Les nouveaux travaux le font également, notamment par l’utilisation de stationnements perméables (pavés-joints engazonnés notamment).